Paroles et Musiques
La porte à droite - Jean FERRAT
On m'a dit tes idées ne sont plus à la mode Quand on veut gouverner ce n'est pas si commode Il faut évidemment s'adapter au terrain Mettre jour après jour un peu d'eau dans son vin On m'a dit dans la jungle il faut qu'on se débrouille On est bien obligé d'avaler des magouilles De laisser dans un coin les projets trop coûteux On va pas tout rater pour des canards boiteux [Refrain] : La porte du bonheur est une porte étroite On m'affirme aujourd'hui que c'est la porte à droite Qu'il ne faut plus rêver et qu'il est opportun D'oublier nos folies d'avant quatre-vingt-un On m'a dit qu'il fallait prêcher le sacrifice A ceux qui n'ont pas pu s'ouvrir un compte en Suisse Qu'il fallait balayer tous nos vieux préjugés Et que ceux qui travaill'nt étaient privilégiés On m'a dit tu comprends tes idées archaïques Ne feront qu'aggraver la crise économique Ainsi la liberté dans un monde plus juste Fait partie des slogans qui sont un peu vétustes [Refrain] Puis d'autres sont venus beaucoup moins présentables Qui parlaient de la France en tapant sur la table Qui disaient faut changer c'est la loi du pendule On va pour commencer supprimer la pilule Ensuite il faudra bien flytoxer la vermine Rétablir la morale avec la guillotine Et pi gn'a qu'à virer les mauvais syndicats Pour conserver celui qui plaît au patronat [Refrain] Ils ont dit qu'il fallait se montrer réaliste Qu'il y avait du bon dans les journaux racistes Qu'il fallait nettoyer ce cher et vieux pays Si l'on ne voulait pas qu'il devienne un gourbi Dois-je vous l'avouer ces propos me renversent Quand je vais boire un verre au café du commerce Parfois je crois revoir sur du papier jauni La photo de Pétain dans mon verr' de Vichy La porte du bonheur est une porte étroite Qu'on ne me dise plus que c'est la porte à droite Qu'il ne faut plus rêver et qu'il est opportun D'oublier nos folies d'avant quatre-vingt-un. Clip video "Ca peut plus durer" en soutien aux ouvriers de PSA d'Aulnay sous Bois en lutte contre la fermeture de leur usine...
Scotty Tyron Pictures Le Chiffon RougeAccroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge Lève-toi car il est temps Allons droit devant vers la lumière En levant le poing et en serrant les dents Nous réveillerons la terre entière Et demain, nos matins chanteront Compagnon de colère, compagnon de combat Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas Tu vas pouvoir enfin le porter Le chiffon rouge de la liberté Car le monde sera ce que tu le feras Plein d'amour de justice et de joie Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge Une fleur couleur de sang Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge Lève-toi car il est temps Tu crevais de faim dans ta misère Tu vendais tes bras pour un morceau de pain Mais ne crains plus rien, le jour se lève Il fera bon vivre demain Compagnon de colère, compagnon de combat Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas Tu vas pouvoir enfin le porter Le chiffon rouge de la liberté Car le monde sera ce que tu le feras Plein d'amour de justice et de joie On lache Rien...
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Bella ciao
Una mattina mi sono alzato,
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
Una mattina mi sono alzato,
E ho trovato l'invasor.
O partigiano portami via,
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
O partigiano portami via,
Qui mi sento di morir.
E so io muoio da partigiano,
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
E so io muoio da partigiano,
Tu mi devi seppellir.
E seppellire sulla montagna
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
E seppellire sulla montagna
Sott l'ombra di un bel fior.
E' le genti che passeranno
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
Casi le genti che passeranno
Mi diranno «che bel fior».
E questo è il fiore del partigiano
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la liberta.
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
Una mattina mi sono alzato,
E ho trovato l'invasor.
O partigiano portami via,
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
O partigiano portami via,
Qui mi sento di morir.
E so io muoio da partigiano,
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
E so io muoio da partigiano,
Tu mi devi seppellir.
E seppellire sulla montagna
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
E seppellire sulla montagna
Sott l'ombra di un bel fior.
E' le genti che passeranno
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
Casi le genti che passeranno
Mi diranno «che bel fior».
E questo è il fiore del partigiano
O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao,
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la liberta.
L'Internationale
Debout les damnés de la terre
Debout les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C’est l’éruption de la fin
Du passé, faisons table rase
Foule esclave debout debout
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien soyons tout
REFRAIN C’est la lutte finale
Groupons-nous et demain
L’internationale
Sera le genre humain
Il n’est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu ni César ni tribun
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes!
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l’esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge
Battons le fer quand il est chaud
L'état comprime la loi triche
L'impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s'impose aux riches
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est t'assez languir en tutelle
L'égalité veut d'autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Egaux pas de devoirs sans droit
Les rois nous saoulaient de fumées
Paix entre nous guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l'air et rompons les rangs
S'ils s'obstinent ces cannibales
Á faire de nous des héros
ils sauront bientôt que nos balles
Seront nos propres généraux
Ouvriers paysans, nous sommes
Le grand Parti des travailleurs
La terre n’appartient qu’aux hommes
L’oisif ira loger ailleurs
Combien de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours
Hideux dans leur apothéose
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu'il a créé s'est fondu
En réclamant qu'on le lui rende
Le Peuple ne veut que son dû
Debout les forçats de la faim
La raison tonne en son cratère
C’est l’éruption de la fin
Du passé, faisons table rase
Foule esclave debout debout
Le monde va changer de base
Nous ne sommes rien soyons tout
REFRAIN C’est la lutte finale
Groupons-nous et demain
L’internationale
Sera le genre humain
Il n’est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu ni César ni tribun
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes!
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l’esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge
Battons le fer quand il est chaud
L'état comprime la loi triche
L'impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s'impose aux riches
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est t'assez languir en tutelle
L'égalité veut d'autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Egaux pas de devoirs sans droit
Les rois nous saoulaient de fumées
Paix entre nous guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l'air et rompons les rangs
S'ils s'obstinent ces cannibales
Á faire de nous des héros
ils sauront bientôt que nos balles
Seront nos propres généraux
Ouvriers paysans, nous sommes
Le grand Parti des travailleurs
La terre n’appartient qu’aux hommes
L’oisif ira loger ailleurs
Combien de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours
Hideux dans leur apothéose
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu'il a créé s'est fondu
En réclamant qu'on le lui rende
Le Peuple ne veut que son dû