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CGT Carrefour Market Région Sud Est (Magasin de Davézieux)
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Carrefour Market Condamné en Référé
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CARREFOUR CONTACT
à Bourg Argental (42-Loire) Le nouvel employeur harcèle et exerce des pressions sur 3 salariées pour qu'elles démissionnent. L'employeur désigne son personnel comme un cheptel qu'il doit renouveler (terme réservé aux animaux). Son comportement est odieux envers les employées, qu'il terrorise... C'est intolérable ! Nous lançons un appel au boycott de ce magasin... La CGT obtient la condamnation de deux cadres Carrefour - juin 2013
Le syndicat CGT de Carrefour Épinal (Vosges) se félicite de la décision de justice qui devrait dissuader l’entreprise de bafouer les droits des salariés. CONDAMNÉS POUR HARCÈLEMENT MORAL En raison d'une mise en demeure par l'avocat d'un des auteurs du harcèlement, leurs noms ont été retirés de l'article. Mardi 21 mai, le Tribunal de Grande Instance d’Épinal a condamné pour des faits de harcèlement moral l’ex-directeur de Carrefour Épinal et l’ancien chef de caisse. Le Tribunal a condamné l’ex-patron à 6 mois de prison avec sursis et l’ancien chef de caisse à 4 mois avec sursis. Les dirigeants devront également verser 3000 euros au syndicat CGT et 3000 euros à l’Union départementale CGT des Vosges, qui se sont portées parties civiles. Le harcèlement a démarré avec la création du syndicat CGT. Les faits se sont déroulés entre février 2004 et mars 2006. « Tout a démarré en février 2004 avec la création par les commerciaux d’un syndicat à Jeuxey, resitue Denis Schnabel, secrétaire général de l’UD CGT. La direction a été « virée » pour avoir laissé faire. Et le harcèlement sur les salariés a commencé… » Plus de pause pipi ! « Ce qui a mis le feu aux poudres, précise le délégué CGT, c’est que le chef de caisse, a supprimé la pause pipi. Les caissières devaient tenir 7 heures sans aller au WC. Impossible de supporter ça, le syndicat a dénoncé les pratiques de harcèlement et les a fait connaître à la clientèle. » LA JUSTICE A RECONNU LA RESPONSABILITÉ DES MANAGERS Dès 2005, nous avons déposé une première plainte pour harcèlement. D’autres plaintes suivront. L’instruction a commencé en avril 2006. « Le parquet s’est appuyé sur les auditions des employés et de leur entourage, et sur les conclusions du médecin du travail pour déclarer le harcèlement avéré et reconnaître la responsabilité civile des managers », complète Maître Béatrice Founès, avocate de l’UD CGT. ACTION SYNDICALE CRIMINALISÉE ET HARCÈLEMENT MORAL Tout au long de la procédure, les deux hommes nient tout en bloc malgré des témoignages les décrivant comme : « coléreux et impulsif, adeptes de l’humiliation et despotiques. » Les avocats de la défense affirmeront, de leur côté, que les trois quarts de ces témoignages sont des « ouï-dire ». Le procureur s’est appuyé sur les affirmations du médecin du travail. Le mal-être (acté par le médecin du travail et les relais sociaux) a été tel que les victimes ne veulent plus assister aux audiences. Elles ont souhaité tourner la page. « Les défenseurs des dirigeants ont fait une tentative de négociation pour que la CGT se retire, mais nous avons tenu bon », poursuit Denis Schnabel. FO a retiré sa plainte. « Il y a une telle pression dans ces entreprises, que se syndiquer revient à se mettre en danger. L’action syndicale est criminalisée. Les salariés n’osent plus relever la tête », déplore le secrétaire de l’UD CGT, en soulignant que ce management devient monnaie courante dans les grands groupes. Les 2 dirigeants ont déposé un recours en appel le 30 mai. Les parties civiles ont également fait appel pour être sûres d’être entendues. FAIRE CESSER CES PRATIQUES La CGT Carrefour Épinal et l’UD CGT des Vosges tiennent à faire connaître ces condamnations. Celles-ci démontrent que la justice est un recours efficace pour faire cesser de telles pratiques dans l’entreprise. La CGT s’est toujours battue contre la souffrance au travail et il est hors de question que notre syndicat baisse sa vigilance sur les conditions de travail de l’ensemble de nos collègues. « Les peines sont infamantes, souligne Maître Béatrice Founès. Elles peuvent faire réfléchir. » « L’entreprise n’est pas un monde clos où l’on peut faire n’importe quoi », insiste Denis Schnabel. Tous deux espèrent dissuader les entreprises de bafouer les droits des salariés. Robert Bellamy, Délégué syndical CGT Carrefour Épinal |